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Découvrez et suivez les aventures de grimpeurs varois !!!

Notre magnifique voyage est terminée

 Hello everybody.

Tout d’ abord nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année 2012, une bonne santé et tout ce que vous désirez. Nous espérons que vous avez tous passés de joyeuses fêtes. Pour nous ce fût le cas.

Ce mail est un peu différent des précédents car nous ne vous raconterons aucune ascension. Nous pensions faire de l’escalade de cascade de glace au Québec, mais dû à un gros redoux mi-décembre plus aucune cascade n’était en condition. Bien entendu nous ne sommes pas restés sans activités et avons changé un peu de style de vie. Nous nous sommes adaptés.

Du 17 au 20, ces journées sont longues et se ressemblent, nous sommes sur la route en direction des chutes du Niagara. Les paysages sont monotones, nous voyons de la route plate, des stations services, des camions et des parkings pour dormir. Rien d’éclatant. Heureusement nous sommes trois à conduire, Stéphanie gère bien la conduite du camping-car, nous faisons en moyenne 800 Kms par jour. Nous passerons par les Etats-Unis pour rejoindre les chutes, l’essence y est bien moins chère. Nous avons quand même une petite anecdote. Stéphanie était en train de conduire lorsque soudain nous entendîmes un bruit bizarre à l’avant du véhicule. Nous sortons, nous cherchons et là nous éclatons de rire tous les trois. Le pneu avant gauche est en train d’éclater, nous avons une grosse hernie. Sans traîner nous attaquons à changer la roue. Je peux vous dire que ca à été très rapide. J’ai pris ma retraite de mécanicien en compétition moto mais si un jour je dois y retourner j’embauche tout de suite Pauline et Stéphanie. Au démontage et au remontage des écrous, elles gèrent.

Le 21, après avoir fait environ 4000 kms et traversé une dizaine d’états nous arrivons enfin aux chutes. La météo n’est pas extra mais nous commencerons quand même par visiter les chutes du côté Américain. Elles sont très belles et surtout très puissantes, dommage qu’elles soient au milieu de la ville et non en pleine nature. Mais marcher à l’extérieur nous fait du bien. En début de soirée nous repassons la frontière Canadienne.

Le 22, nous visitons les chutes qui sont plus jolies du côté Canadien. Malheureusement l’humain a vraiment dénaturé cet endroit en construisant casinos et hôtels du même type qu’à Las Vegas au raz de la rivière. Pour ma part je suis choqué, en même temps j’arrive des rocheuses à l’état pur, c’est un peu normal. Nous aurons une belle vue aérienne sur les chutes du haut d’une tour. Nous prenons la route en direction de Toronto. Nous voulons y trouver des places pour le match de Hockey de ce soir. Mais négatif, nous reprenons donc la route en direction de Montréal avant de nous arrêter pour la nuit sur le parking d’un routier.

Le 23, grand jour, aujourd’hui nous prenons chacun une douche au routier. Ca fait du bien, la dernière remonte à huit jours, notre record ! Nous sommes maintenant de vrais routiers, nous avons la même vie qu’eux. Petit passage dans le centre de Montréal avant de rejoindre les chutes Montmorency à Québec. Petit aperçu de nuit sous la neige. Nous reviendrons demain.

Le 24, enfin du soleil, le ciel est dégagé. Chouette, nous visitons le parc des chutes. C’est déjà plus joli que celles du Niagara. En plus elles commencent à geler. Nous aussi d’ailleurs ! Il fait environ -20°C. Nous prenons en fin de matinée la route pour le Vieux Québec. En fin d’après-midi nous ferons quelques emplettes au joli marché de Noël avant de reprendre la route pour se poser près du Lac Beauport pour le réveillon. Nous nous préparons un bon festin, chacun sait ce qu’il doit faire. La cuisson de notre dinde, la chaleur humaine et bien entendu notre bon chauffage réchaufferont bien l’air intérieur du camping-car. Dehors ca caille dur ! Nous aurons quand même toutes les vitres intérieures gelées. Mais la joie d’être tous les trois, notre délicieux et copieux repas, nous ferons passer un très bon réveillon. Bonne nuit. Le père Noël va passer !

Le 25, Joyeux Noël. Même dans le camping-car le père Noël a réussi à nous apporter plein de jolis cadeaux. Merci Petit Papa Noël. Nous sommes très heureux de les ouvrir après un bon petit déjeuner de Noël. Nous prenons ensuite la route pour une pourvoirie pas très loin du lac. Nous ferons dans l’après-midi une belle petite balade en raquette dans la poudreuse fraîche. Nous en avons bien besoin pour digérer et éliminer le repas de la veille. Nous sommes impatients d’être demain, car nous allons faire pour la première fois de notre vie du traîneau à chien.

Le 26, je me réveille très excité en entendant la meute aboyer au loin. Je vais réaliser un de mes rêves de longue date. Nous avons une chance incroyable il y a un grand soleil et une neige abondante. Des conditions parfaites nous dit-on, et pour la première fois de la saison en plus. Pour notre première fois nous ferons une sorte de baptême. Deux par traîneaux, un qui conduit et un allongé juste derrière les chiens pour une durée d’une heure. Pauline et moi partons ensemble tandis que Stéphanie se fait le luxe de s’allonger dans le traîneau d’un des mushers. Après un petit briefing nous voilà partis. Je commence par conduire. C’est trop chouette, les chiens sont très motivés et les parcours un peu techniques. Nous inverserons les rôles une demi-heure plus tard. Pauline prend les choses en mains. Elle se débrouille très bien. Bon à part que nous prendrons deux arbres avant de nous retourner et que je me fasse traîner dans la neige fraîche. Stéphanie se fera en plus le luxe de conduire l’attelage du musher. Elle se débrouille très bien aussi. Hormis une petite chute dans un passage technique. Son genou morflera un petit peu mais rien de grave, elle a l’habitude. Une fois la ballade terminée, nous passerons un bon moment avec les chiens. Nous leur ferons plein de câlins et de bisous. Ils ont bien travaillé, ils les méritent bien. Après un bon repas nous retournons au Vieux Québec. Nous visiterons les quartiers sympas avant de faire une descente en luge de bois sur une piste de glace. Après avoir monté nos luges en haut de la piste, Stéphanie, Pauline et moi sommes sur la ligne de départ. Nous arriverons en bas mort de rire, avec de bonnes sensations de vitesse. Nous en garderons tous les trois un bon souvenir.

Le 27, nous organisons notre programme pour les jours suivants. Et vous pouvez me croire, au Québec, rien n’est facile à organiser. Nous prenons en fin de journée la route pour le Nord en direction de Chicoutimi (Le Saguenay). Où nous finirons notre journée dans un sauna bouillant d’un hôtel.

Le 28, nous avons aujourd’hui une visite d’une personne intéressée par notre camping car. Nous l’avons mis en vente car la fin de notre séjour approche. Nous attaquons donc le grand ménage. Qui fût très écourté lorsque l’acheteur nous annonça par téléphone qu’il serait là dans une demi-heure. Rangement et nettoyage express qui nous feront bien monter l’adrénaline. Heureusement au final nous serons prêts en temps et en heure. Bonne équipe les trois réunis ! Après une longue visite, l’acheteur potentiel, Martin, semble intéressé, mais il doit réfléchir avant de nous donner une réponse. Nous verrons bien, nous ne sommes pas trop inquiets car nous avons d’autres acheteurs intéressés. La journée est déjà bien entamée, nous nous dirigeons en direction de David de Farladeau. Fin de journée, nous organisons notre journée de demain. Nous prévoyons de faire une journée de motoneige autour du parc des Monts Valins. La neige devrait être très abondante car il en tombe en ce moment de très gros flocons. Nous avons même, ce qu’ils appellent ici, une tempête de neige. Petite soirée Monopoly. Mais pas n’importe lequel, un Monopoly américain avec tous les parcs nationaux. Cela nous rappelle tellement de bons souvenirs.

Le 29, réveil de bonne heure, nous faisons découvrir à Stéphanie notre petit déjeuner énergétique, une préparation de flocon d’avoine. Nous récupérons nos deux motoneiges et nos équipements pour le grand froid. Aujourd’hui ca ne rigole pas ! Température ressentie annoncée -35°C. Nous voilà partis pour une randonnée d’environ 250 kms. Petit problème, nous sommes au Québec, et comme je vous le disais, ici tout est compliqué. Impossible de trouver les pistes que nous devons suivre. Nous tournons un peu en rond avant de rencontrer un Québécois qui nous indiquera notre chemin grâce à son GPS sur son guidon. Il nous apprendra au passage que les pistes ont changé cette année mais que les nouveaux panneaux ne sont pas encore en place. Super ! Nous sommes enfin sur le bon chemin. Enfin c’est ce que nous pensions. Mais ce n’est pas aussi simple. Nous prenons une belle piste, c’est super nous sommes les premiers à passer, il doit y avoir environ 80 cm de poudreuse fraîche. C’est extra, tu as l’impression d’être sur l’eau et de flotter. Par contre il faut être à fond tout le temps sinon tu t’embourbes. Nous attaquons une superbe côte se finissant par un virage sur un plateau. Je sors un peu trop large dans le virage dû à la vitesse que je suis obligé de maintenir. Et tout d’un coup nous nous couchons avec la motoneige dans un fossé remplit de poudreuse. Je regarde Stéphanie et là, nous éclatons de rire, plus moyen de s’arrêter. Nous attendons que Pauline arrive pour nous voir dans cette situation. Seul problème, elle n’arrive pas. Je pressens qu’il lui est arrivé la même chose un peu plus bas. Je pars donc à sa rencontre en courant. Je ne me suis pas trompé, elle est bien embourbée aussi. Mais dans un virage au pied de la côte pour sa part. Elle a essayé de sortir la motoneige mais elle n’a pas réussi. J’essaye à mon tour mais rien à faire. Nous attaquons donc à dégager la neige tout autour. Mais ce n’est pas gagné ! Stéphanie nous rejoindra une petite demi-heure plus tard car elle avait froid à nous attendre. Tu m’étonnes, je n’ai jamais vu ca, elle a les cils et les sourcils tous gelés comme un alpiniste en très haute montagne. Heureusement nous avons la solution pour qu’elle se réchauffe. Elle dégagera la neige avec nous. Au bout d’une petite heure nous arriverons enfin à dégager la motoneige de Pauline. Il ne reste plus que la mienne, heureusement ce sera beaucoup plus rapide. Nous nous embourberons encore trois autres fois avant de faire demi -tour pour récupérer une meilleure piste. Nous comprendrons plus tard dans la journée que nous étions en fin de compte sur l’ancienne piste qui bien entendu n’était plus damée. Nous avons donc revu notre randonnée afin de prendre des pistes beaucoup plus praticables. Après nous nous sommes bien éclatés. Stéphanie et Pauline se débrouillent très bien à la conduite, la première n’aimant pas trop les bosses et la seconde n’aimant pas trop la vitesse. Enfin nous ferons quand même par moment des pointes à 100 km/h de nuit sur de belles lignes droites. Nous avons passés une très bonne journée, il est temps de rentrer. Malheureusement avec la fatigue, le froid et la nuit Stéphanie perdra le contrôle de sa motoneige à cinq minutes de l’arrivée. Et elle n’a pas fait semblant la ptite sœur. Le châssis de la moto est cassé et elle a fait une grosse chute. Nous partons donc aux urgences. Nous arrivons à 21h00, on nous annonce 5 à 6 heures d’attente, la soirée va être longue. Pauline nous préparera un bon repas que nous dégusterons au milieu de la salle d’attente. Nous en rigolons bien. Il est 1h00 du matin, Stéphanie est toujours pas passée, nous conseillons donc à Pauline d’aller se coucher. Une personne doit se reposer car nous avons de la route à faire demain. Elle ira donc dormir toute seule dans le camping-car dans le froid alors que Stéphanie et moi passerons la nuit dans la salle d’attente surchauffée.

Le 30, 8h45, nous sortons enfin de l’hôpital. La nuit a été courte et longue à la fois. Heureusement rien de très grave, une belle « prune » (bosse en Québécois) sur le front et peut-être une fracture du scaphoïde, mais pas visible à la radio. Du coup un beau plâtre au poignet. Elle est solide la frangine ! Nous avons une autre bonne nouvelle ce matin là. Martin à décider de nous acheter notre camping car. Nous nous organiserons donc plus tard pour la vente. Stéphanie et moi rejoignons Pauline pour lui annoncer les bonnes nouvelles. Nous la retrouvons sous plusieurs épaisseurs de couettes avec son bonnet sur la tête. Elle nous apprend aussi une nouveauté, elle a dormi avec ses chaussons au pied tellement elle a eu froid dans le camping-car cette nuit. Nous éclatons de rire. Quel numéro ma Pauline. Après avoir réglé tous les problèmes concernant la motoneige et une grosse sieste nous prenons la route en direction de Rivière Matawin. Nous devons y être ce soir car nous avons RDV de bonne heure demain matin pour une nouvelle aventure. Et oui vous ne croyez quand même pas qu’on va s’arrêter à un accident de motoneige ! D’ailleurs Stéphanie n’est pas la seule à ne pas avoir de chance. Sur la route nous porterons secours à un gentil Québécois avec son bébé en panne de voiture. Une chance pour lui que nous passions par là. Car il n’avait pas de téléphone. De toute façon nous étions en pleine forêt et il n’y avait pas de réseau. Du coup nous l’emmenons avec nous jusqu’à la prochaine ville.

Le 31, réveil de bonne heure. Nous avons un beau programme pour deux jours. Nous allons faire du traîneau à chiens. Mais rien à voir avec notre première fois. Cette fois si nous allons apprendre le métier de Musher et de Handler. Jean Christophe le patron et le Musher vient nous récupérer en 4x4 à notre camping car. Nous avons dix kms à faire sur une piste enneigée pour rejoindre leur gîte. A l’arrivée nous faisons la connaissance de Michelle, la femme de Jean Christophe et la Handler puis de François et Morgane, un couple de Français installé à Montréal qui sont là pour la même aventure que nous. Tout le monde à l’air sympa, cela s’annonce bien pour le réveillon. A peine arrivé nous enfilons nos tenues pour le grand froid et allons faire connaissance avec les 55 chiens. Le rêve ! Ils sont tous beaux et adorables. Nous commençons par un briefing avec Jean Christophe sur la conduite du traîneau avant d’aller chercher les chiens de nos attelages respectifs. Stéphanie ne pouvant pas conduire dû à son plâtre et à la douleur se fera encore le luxe d’être dans le traineau du Musher. Du coup elle s’occupera des chiens de l’attelage de Jean Christophe. Nous passons maintenant les harnais à nos chiens avant de les mettre à leurs places dans l’attelage. L’excitation des chiens est de plus en plus forte. Ils sont impatients de partir. Du coup, nous aussi ! D’ailleurs nous partons ! Nous commençons le premier jour par les pistes menant à « Branche du Nord ». C’est magnifique ! Au bout de deux heures nous nous arrêtons près d’un lac gelé pour pique-niquer au près d’un feu. C’est extra ! Nous ferons le chemin en sens inverse l’après-midi afin de rentrer de bonne heure pour le réveillon. Une fois arrivés, nous nourrissons les chiens avant de prendre un bon goûter. L’accueil de Jean Christophe et Mimi (Michelle) est vraiment très agréable et chaleureux. Nous nous sentons tout de suite à l’aise et sympathisons. Avant de passer aux festivités nous prenons place dans notre petit chalet de bois où nous passerons la nuit. François et Morgane, un peu frileux, s’occupe du feu dans le poêle. Nous passons assez vite à table car les journées ici, ca creuse bien ! Nous avons au diner une délicieuse fondue de viandes. Caribou, Orignal, chevreuil, perdrix, chassés par Jean Christophe dans les bois et une délicieuse bûche faite par Mimi. Nous passons un très bon réveillon tous ensemble. A minuit nous nous souhaitons une très bonne année avant d’aller se coucher. Pas question de faire une nuit blanche. Demain matin nous repartons de bonne heure pour une nouvelle ballade en traîneau.

Le 01 Janvier, aujourd’hui le but est de se débrouiller tout seul pour préparer son attelage. Et je dois dire que nous nous en sommes tous bien sortis. Ce qui nous permet de partir de bonne heure pour une longue journée. Cette fois direction les pistes menant « Au Camps des Loups ». Nous ferons une magnifique balade le matin avant de pique-niquer dans une cabane au fond de la forêt avec un bon feu dans le poêle pour se réchauffer. L’après-midi nous ferons à nouveau une magnifique ballade. Nous rentrons en fin d’après-midi. Le temps de s’occuper et de nourrir les chiens et nous réalisons que cette belle aventure est déjà terminée. C’est passé tellement vite. Mais une agréable surprise s’offre à nous. Ayant vraiment sympathisé avec Jean Christophe et Mimi, ils décident de nous inviter à rester une soirée de plus avec eux. Nous acceptons bien entendu. François et Morgane ne resterons pas avec nous car ils ont leur car à prendre. Mais nous nous reverrons très bientôt. Nous passons à nouveau une très agréable soirée.

Le 02, aujourd’hui Jean Christophe et Mimi ont un groupe de neuf personnes. Ils nous proposent de rester la journée avec eux afin de les aider. Nous acceptons bien volontiers. Nous profiterons des chiens encore une journée. Nous nous plaisons ici donc c’est avec joie. Jean Christophe me fera même, l’après-midi, l’honneur de conduire son attelage de tête avec lui pour accompagner les clients. Pendant ce temps, Pauline et Stéphanie aideront Mimi. Fin de journée, cette fois il est temps de se quitter. Nous devons prendre la route pour Montréal. Mais pour Pauline et moi nous reviendrons certainement. Nous avons un nouveau projet.

Le 03, aujourd’hui nous visitons le Vieux Montréal, c’est très sympa en plus il fait très beau. Par contre cette fois le froid est de retour, il fait -17°C. Nous nous orientons donc un maximum dans les magasins. Ca tombe bien il y en a de très beaux. Et puis Stéphanie repart demain pour la France donc elle doit finir d’acheter ses cadeaux et ses souvenirs. L’après-midi nous visitons la nouvelle ville. Ici les gens ne sont pas stressés du tout, c’est agréable. Le soir nous mangerons chez François et Morgane. Nous sommes très contents de les revoir. Nous passerons une très bonne soirée.

Le 04, préparation des sacs de voyage aussi bien pour Stéphanie que pour nous. Nous prévoyons de vendre le camping car le 6 Janvier. A 12h00 pile, Pauline et moi sommes devant le centre Bell, patinoire de la célèbre équipe de Hockey, Les Canadiens. Nous espérons voir le match de ce soir. Toutes les places sont vendues sur internet. Mais nous savons que les jours de match il reste environ 2000 places qui sont vendues au dernier moment. Nous croisons donc les doigts. Nous sommes les premiers au guichet. Youpi, nous arrachons les deux seules places à côtés à vendre de la journée. Nous avons trop de chance. Nous nous dirigeons ensuite vers l’aéroport. Fin de journée nous abandonnons Stéphanie pour aller voir notre match de Hockey. Son voyage est terminé. Je crois qu’elle repart heureuse. Nous en tous cas nous étions heureux qu’elle soit avec nous. Nous passerons une très bonne soirée au Match. Une ambiance du tonnerre. Les Canadiens ont gagné contre Winnipeg. C’était de la folie dans les tribunes.

Le 05, une grosse journée nous attend. Nous devons finir de ranger nos affaires. Puis faire un gros nettoyage intérieur et extérieur du camping car. Nous prenons ensuite la route en direction de Rivière Matawin. Nous arrivons en fin de journée où nous retrouvons Jean Christophe et Mimi pour diner à l’auberge. Après le repas nous récupérons leur 4x4 qu’ils nous prêteront généreusement afin de ramener toutes nos affaires après avoir vendu le camping car. Notre nouveau projet dont je vous parlais se concrétise. Nous finirons notre voyage chez Jean Christophe et Mimi où nous les aiderons afin de recevoir le gîte et le couvert. La journée est encore loin d’être terminée. Nous reprenons la route pour 3h00 afin d’arriver à nouveau à Chicoutimi. Où nous ferons encore un peu de ménage avant d’aller se coucher. Nous sommes crevés.

Le 06, pour notre dernier réveil dans le camping car nous sommes gâtés. A 7h00 du matin nous avons -30°C. Notre record ! Ca caille dur ! Mais pas le temps d’avoir froid. Martin arrive de bonne heure et nous attaquons toutes les démarches. A quinze heure, c’est officiel, notre camping car est vendu. Nous sommes trop heureux. Nous décidons d’aller nous détendre dans un spa bien chaud d’un hôtel que nous connaissons. Malheureusement la détente ne sera pas très évidente. C’est encore les vacances scolaires et il y a 140 enfants d’un tournoi de hockey dans la piscine attenante. Un bruit d’enfer. Un avant goût avant la reprise de Pauline. Apparemment pas très motivée. Enfin il nous reste encore deux semaines au Canada avec de calmes et gentils chiens. Nous prenons la route en fin de journée pour rejoindre le gîte de Jean Christophe et Mimi. Longue route ! Nous roulerons sous une tempête de neige au point de ne rien voir à 10 mètres par moment. Nous arriverons fatigués tard dans la soirée. Mais tellement soulagé d’avoir vendu notre véhicule avant de rentrer en France.

Le 07, nous nous permettons une bonne grasse matinée. Nous avons besoin de récupérer et nous voulons être en forme les jours suivants pour aider Jean Christophe et Mimi. L’après-midi nous changerons ensemble les chiens de place et organiserons le chenil différemment. Les chiens s’habituent à nous du coup. Nous sommes heureux de les retrouver.

Le 08, aujourd’hui il y a des clients, donc nous aidons au bon déroulement de la journée. Nous préparons les chiens et attelons les attelages pour les clients. Pour ma part J’encadrerai les clients avec Jean Christophe lors de la ballade. Pauline s’occupera des chiens avec Mimi. En fin d’après-midi je réaliserai un de mes rêves d’enfants, courir avec un chien. Et je ferai même mieux que ca, j’en aurai deux. Nous pratiquons donc avec Pauline une nouvelle activité. Le Canicross (randonnée canine). Nous courrons avec une ceinture, un amortisseur de tension, une corde et des chiens nous tractant devant nous au milieu de la nature sur la neige. Le pied. Pour Pauline un seul chien seulement. Et oui ! Sinon avec deux chiens et ses 48 kilos elle ne poserai pas un pied par terre. Ma douleur à la hanche se fait vite ressentir mais pas question de ne pas vivre se rêve jusqu’au bout. Ca passera plus tard.

Le 09, aujourd’hui Jean Christophe n’est pas là mais nous savons ce que nous avons à faire. Ce matin nous allons faire travailler les chiens et principalement les jeunes. Comment ? En faisant du traîneau à chiens. Trop dur comme boulot non ? En plus Jean Christophe me fera l’honneur de me faire prendre son traîneau personnel et son attelage de chiens. Je conduirai donc l’attelage de tête tout seul avec sa chienne de tête la plus intelligente et la plus expérimentée, Cannelle. Je commence à croire qu’il a vraiment confiance en moi. J’apprendrai plus tard dans le séjour que c’est la première fois de sa vie qu’il passa son attelage à quelqu’un. Je suis dans un rêve ! Pauline me suivra donc avec un autre attelage de six chiens. Je serai son guide pour une belle ballade en amoureux le long de la rivière Saint Maurice. Tout s’est super bien passé. Cannelle m’a très bien obéi. Apparemment ce n’était pas gagné. En rentrant Mimi m’annoncera que j’ai réussi le test et que je peux maintenant être Musher. Ouah ! J’ai encore un nouveau métier ! Pauline et moi sommes très heureux. L’après-midi nous abattrons avec Pauline un cèdre mort au milieu du chenil. Il y a besoin de faire du bois pour le chauffage. Et bien entendu comme toutes les fins d’après-midi nous nourrirons les chiens.

Le 10, aujourd’hui les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Pauline et Mimi passerons la journée à faire d’énormes courses sur Shawinigan. Jean Christophe et moi ferons un peu de bricolage avant de fendre du bois une bonne partie de la journée. Dans l’après-midi nous irons sur la rivière Saint Maurice gelée préparer des trous à la tronçonneuse pour pêcher demain.

Le 11, ce matin Jean Christophe, Pauline et moi partons par -25°C en motoneige. Nous allons faire de la pêche blanche. C'est-à-dire pêcher sur glace. Et je compte bien sortir mon brochet canadien. Un de mes rêves de longues dates. Nous cassons un peu la glace à la hache, qui s’est reformée pendant la nuit en surface. Nous installons nos premières cannes. Et au bout de 20 minutes, alors que j’étais entrain de préparer une autre canne, j’ai aperçu au loin un départ sur ma canne. Je cours à toute allure, prends ma canne et ferre un bon coup. Pas de doute, il y a bien un poisson au bout. Mais quoi ? Après un court moment je sors un beau brochet de 70 cm et d’environ 3 kilos sur la glace. C’est impressionnant, il gèle instantanément ! Encore un rêve réalisé. C’est de la folie ce voyage ! C’est le seul poisson que nous sortirons durant ces deux bonnes heures de pêche. Mais cela nous suffit, nous sommes heureux. Vite rentrons au chaud raconter tout ca à Mimi. Routine quotidienne avec les chiens l’après-midi.

Le 12, aujourd’hui tout le monde est occupé. Mimi fait de la couture sur les harnais des chiens, Jean Christophe est partit damer toutes ses pistes. Pauline et moi avons un gros travail. Nous devons couper tous les poils sous les pattes d’une quarantaine de chiens. Et croyez moi c’est du sport. Il faut les tenir les loulous de 70 kilos et les jeunes foufous. Je tiens les chiens pendant que Pauline coupe les poils. C’est très long. Je crois qu’après cette matinée les chiens ont vraiment compris que nous étions là pour s’occuper d’eux et que nous n’étions plus des clients. Nos relations ont vraiment changé avec eux ce jour là. Pour se finir les bras nous fendrons le reste de bois l’après-midi. De bonnes courbatures de la journée le soir même. Mais nous détendrons en mangeant une délicieuse brandade de brochet.

Le 13, ce matin chacun est de son côté, mimi prépare tous les repas pour une excursion de cinq jours, Jean Christophe est partit pour la journée chercher 1.8 tonnes de viandes sur Montréal pour les chiens. Du coup moi je retourne sur la rivière Saint Maurice pour pêcher. Ce matin pas de brochet. Mais j’ai surpris tout le monde en prenant une belle truite Omble de Fontaine de 55 cm pour un poids de 1 kilo 440. Une grande première, car il n’y en a pas dans cette rivière habituellement. Il y en a dans les lacs aux alentours mais qui mesure en général 40 cm maximum. Une chance incroyable apparemment ! Pendant ce temps ma petite Pauline se fait plaisir en découvrant de son côté une nouvelle activité sportive. Le canicross ski. Elle se fait traîner sur des petits skis par un chien. Je l’envie un peu car je ne pourrai pas essayer cette activité. Il n’y a pas de ski à ma taille. Enfin ce n’est pas grave j’ai pêché une magnifique truite. L’après-midi nous nous reposons un peu, de toute façon nous ne pouvons pas faire grand-chose il neige très fort. En fin d’après-midi, au moment de nourrir les chiens, nous nous rendons compte qu’Orac, un vieux chien à la retraite, est décédé. Il s’est endormit paisiblement dans un traîneau. La soirée risque d’être un peu calme. Mais Jean Christophe arrivera tard en fin de journée à cause de la neige sur les routes. Et pas le temps de se morfondre. Nous repartons immédiatement tous les deux de nuit damer les pistes de « Branche du Nord ». Il est tombé beaucoup de neige et il y a des clients demain. Boulot avant tout. Pendant ce temps, Pauline et Mimi nous prépare la délicieuse truite que nous mangerons tous ensemble en rentrant.

Le 14, nous préparons les attelages des clients pendant que Jean Christophe fait le briefing. Aujourd’hui il n’a pas besoin de moi pour encadrer. Nous en profitons donc pour refaire un peu nos sacs avec Pauline. Le grand départ approche. Puis nous devons faire un peu de ménage dans notre petit chalet, des clients arrivent dans deux jours pour cinq jours d’excursion.

Le 15, petite grasse matinée et journée assez tranquille.

Le 16, nous avons la chance de pouvoir faire encore trois jours de traîneau à chiens avec les clients que nous encadrerons. En excursion de plusieurs jours, les clients sont formés au métier de Musher. Nous avons donc moins de travail avec Pauline, nous pouvons donc en profiter pour faire travailler les jeunes chiens. Jean Christophe nous laisse maintenant choisir nos chiens pour nos attelages. Il nous fait totalement confiance. Du coup pour ne pas faire de jaloux, nous décidons avec Pauline de faire travailler tous les chiens pendant nos trois derniers jours. Pour aujourd’hui nous irons sur les pistes de « Branche du Nord » et la « Piste jaune ». Petit pique nique rapide au bord du lac car il fait très froid aujourd’hui. Il fait -32°C, notre record. Heureusement il n’y a pas de vent. Nous sommes contents de rentrer au chaud le soir après avoir nourri les chiens.

Le 17, aujourd’hui nous emmenons les clients sur les pistes du « Camps des loups ». Il fait encore très froid. Heureusement pour eux ce midi nous ferons un déjeuner chaud dans la cabane chauffée par le poêle. Par contre une cliente ne se sent pas de continuer l’après-midi. Nous décidons donc de laisser mes chiens et mon traîneau sur place afin que je ramène son attelage. Je reviendrai les chercher plus tard bien entendu. La cliente repartira dans le traîneau de Jean Christophe. Dès notre retour, nous laissons Pauline, Mimi et les clients s’occuper de nourrir les chiens. Jean Christophe et moi repartons en motoneige chercher mon attelage. Une fois sur place nous attelons ensemble les chiens. Jean Christophe repart en motoneige et me laisse seul avec mes chiens et mon traîneau. Le rêve pour moi. Je suis conscient que j’arriverai de nuit. Le pied. En plus j’ai Britney, une chienne de tête très prometteuse. Cela va être l’occasion de la tester sans attelage de tête. J’ai confiance en elle et je lui fais bien comprendre avant de partir. Je crois qu’il y a quelque chose qui se passe entre nous deux. Je ferai la première moitié du retour à la tombé de la nuit avant de me laisser guider par les chiens de nuit. Puis au bout d’un moment je finirai par allumer ma lampe frontale. Nous sommes bien rentrés jusqu’au chenil. Britney m’a très bien obéi. Je suis fier d’elle et je la félicite à notre arrivée. Un bon repas pour tout le monde et au lit. Demain c’est notre dernière journée ici.

Le 18, il est tombé 25 cm de neige dans la nuit. Jean Christophe est donc obligé de partir damer les pistes ce matin afin que nous puissions sortir cette après-midi. Pauline et moi en profitons pour passer un long moment avec les chiens. Nous partons demain matin à 7h00. Nous n’aurons pas le temps de leur dire au revoir. Donc ce matin c’est un peu les câlins d’adieu. Pas facile ! Nous nous sommes beaucoup attachés à eux en deux semaines. Nous connaissons leurs 54 prénoms, leurs comportements, leurs physiques. Rien que d’écrire ces lignes, j’en ai les larmes aux yeux. Quitter Jean Christophe et Mimi ne sera pas facile non plus. Ils ont été tellement gentils et généreux avec nous. D’ailleurs si vous voulez une très bonne adresse pour faire du traîneau à chiens au Québec et ne pas être déçu, n’hésitez pas à consulter le site Matawin Aventures à l’adresse suivante http://www.matawin-aventure.com/index.html . Dépêchez-vous il parle de vendre leur affaire. Nous finissons ensuite nos sacs afin de faire un premier voyage en motoneige avec la traîne pour les descendre aux 4X4. Car la piste n’est plus praticable à cette époque à cause de la neige. Et nous finissons en beauté pour notre dernier après-midi. Une belle ballade au bord de la rivière Saint Maurice avec un ciel bleu et un soleil magnifique. Les paysages sont de toutes beautés. Notre dernière soirée restera inoubliable. Jean Christophe nous a fait une surprise. Il est parti à 16h00 damer le reste de ses pistes. Il était censé rentrer ver 18h30. Mais à 21h00 toujours pas de Jean Christophe. Nous avons donc décidé de lui porter secours. Mimi a appelé un voisin à 10 kms possédant une motoneige. Il est venu me récupérer car je connais maintenant les pistes de Jean Christophe. Et puis pas question de laisser tomber mon ami. Pauline assurera un bon soutien psychologique à Mimi pendant que nous partirons en forêt. Nous nous couvrons bien car il fait -25°C. Nous emmenons du matériel au cas où il aurait eu un accident. Heureusement rien de grave. Nous le retrouvons une bonne heure plus tard près d’un gros feu au bord du lac. Il va très bien. Mais sa motoneige est restée bloquée sur le lac. Il est sorti de ses traces habituelles à cause de la quantité de neige et la motoneige est dans 30 cm d’eau et de glace qui étaient sous la neige. Il faut faire vite car par -25°C elle risque d’être prise très rapidement par la glace et après ce serait trop tard. Nous nous dépêchons donc de pelleter la neige et la glace afin de la dégager. Mais ce n’est pas si évident que ca ! Nous y arriverons quand même. Nous mettrons plus d’une bonne heure et demie avant de réussir à la ramener sur la berge. Ouf ! La soirée n’est pas finie. Il faut encore rentrer. Nous arriverons à la maison tout blanc recouvert de neige. Nous avons nos chaussures et nos pantalons recouvert de glace. Mais tout le monde est sein et sauf, c’est le principal. Une bonne tisane pour se réchauffer avant d’aller se coucher à 2h00 du matin. Mémorable non ?

Le 19, lever 6h00, la nuit a été courte. Mais ce n’est pas grave, nous dormirons dans les transports. Un petit déjeuner rapide, le temps de dire au revoir à Mimi et nous partons en motoneige avec Jean Christophe. Nous faisons un au revoir général de loin aux chiens. Pour ma part je ne préfère pas les approcher ce matin, ce serait encore plus dur de partir. Une fois arrivés au 4X4, Jean Christophe nous emmène prendre notre car. Le temps de boire une dernière boisson chaude ensemble et cette fois, il faut bel et bien partir. Nous voilà à nouveau sur la route en direction de Montréal. Mais pour une fois ce n’est pas nous qui conduisons. Cela fait du bien car nous avons fait en tout lors de notre voyage plus de 23000 kms. Bien entendu nous ne regrettons rien. Arrivée à midi sur Montréal. Aussitôt nous reprenons un bus pour rejoindre l’aéroport. Il nous reste toute l’après-midi pour faire toutes les démarches habituelles. Il est 19h50, nous sommes prêt à décoller, cette fois ca y est, le voyage se termine, après six mois d’aventures magnifiques. Comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin.

Et voilà nous sommes rentrés en France. Nous sommes très contents même si cela nous fais un peu bizarre. Mais nous avons le moral car nous pensons déjà à nos voyages futurs. Et puis nous avons plein de beaux projets en tête. Non non je ne vous rassure pas d’enfants ou de mariage. Nous aimons trop notre liberté pour l’instant. Ce sera plutôt de beaux voyages et de belles ascensions à l’étranger mais ca vous en saurez d’avantage dans le futur.

Nous tenons à remercier nos sponsors qui nous ont permis de réaliser tous nos rêves durant ce voyage :

Mamie Odette (Mamie de Pauline),

Mamie Michelle et Papi Michel (Ma Mamie et mon Papi),

Martine Chieusse et Daniel Chieusse (Maman et Papa de Pauline),

Martine Périn et Xavier Périn (Ma maman et mon Papa),

Jean Christophe et Mimi de Matawin Aventures,

L’éducation nationale, Pôle emploi, Au Vieux Campeur.

Ce sont toujours les aventuriers qui font de grandes choses.

Montesquieu (1689-1755)

A très bientôt. Tomtom et Pauline

 

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BRAVO POUR VOTRE MAGNIFIQUE BLOG<br /> <br /> Je m'appelle Pierrot<br /> permettez-moi de vous offrir<br /> une de mes chansons<br /> qui parle de La Tuque et Trois-Rivieres<br /> de la route qui longe le St-Maurice<br /> et dont les paroles et musique<br /> se retrouvent sur<br /> <br /> www.demers.qc.ca<br /> chansons de pierrot<br /> paroles et musique<br /> <br /> LE CAMIONNEUR<br /> <br /> COUPLET 1<br /> <br /> j’suis su l’camion 60 heures par semaine<br /> j’t’aime<br /> <br /> des fois j’triche un peu<br /> j’fais des heures pour nous deux<br /> on dormira plus tard<br /> quand on s’ra des beaux vieux<br /> <br /> moi je vis juste pour toé<br /> j’ai hâte à fin de semaine<br /> j’t’aime<br /> <br /> de cogner du marteau<br /> quand tu fais du gâteau<br /> t’es si belle au fourneau<br /> mais j’veux mieux pour ma reine<br /> <br /> REFRAIN<br /> <br /> suffit qu’tu m’dises<br /> que tu veux changer la cuisine<br /> enlever l’comptoir à melamine<br /> <br /> pour que la route<br /> entre La Tuque et Trois-Rivières<br /> soit la plus belle de l’univers<br /> <br /> COUPLET 2<br /> <br /> j’dors dans l’camion<br /> 4 nuits par semaine<br /> j’t’aime<br /> <br /> 3 heures du matin<br /> réveille par la fiam<br /> mon p’tit lit dans cabine<br /> est ben trop grand pour rien<br /> <br /> j’ai des idées<br /> pour la salle à manger<br /> j’t’aime<br /> <br /> j’ai ben hâte d’en jaser<br /> autour d’un bon café<br /> j’ai acheté les néons<br /> ceux qu’tu m’avais d’mandés<br /> <br /> COUPLET 3<br /> <br /> j’suis sul’camion<br /> quand la neige a d’la peine<br /> j’t’aime<br /> <br /> quand le vent trop jaloux<br /> la garoche entre mes roues<br /> j’ai autour du c.b.<br /> un vieux chapelet jauni<br /> <br /> tu m’l’as donné<br /> en pleurant comme une folle<br /> j’t’aime<br /> <br /> parce que t’es ben croyante<br /> pis t’as peur quand y vente<br /> à soir ton camionneur<br /> rentrera plus d’bonne heure<br /> <br /> REFRAIN FINAL<br /> <br /> suffit qu’tu m’dses<br /> qu’cest ben plus beau dans ta cuisine<br /> parce que mes bras en melamine<br /> <br /> te lèvent dans airs<br /> entre La Tuque et Trois Rivières<br /> toi la plus belle de l’univers<br /> <br /> suffit qu’tu m’dises<br /> qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine<br /> parce que mes bras en mélamine<br /> <br /> te lèvent dans airs<br /> loin de la Tuque et Trois Rivières<br /> toi la reine de mes je t’aime<br /> toi la reine de mes je t’aime<br /> <br /> <br /> <br /> Pierrot,<br /> <br /> vagabond céleste<br /> <br /> Pierrot est l'auteur de l'Île de l'éternité de l'instant présent et des Chansons de Pierrot. Il fut cofondateur de la boîte à chanson Aux deux Pierrots. Il fut aussi l'un des tous premiers<br /> chansonniers du Saint-Vincent, dans le Vieux-Montréal. Pierre Rochette, poète, chansonnier et compositeur, est présentement sur la route, quelque part avec sa guitare, entre ici et ailleurs...<br /> <br /> Pierrot<br /> vagabond céleste<br /> www.reveursequitables.com<br /> www.enracontantpierrot.blogspot.com<br /> <br /> www.tvc-vm.com/studio-direct-2-35-1/le/vagabond/celeste/de/simon/gauthier<br /> <br /> MARDI<br /> 5 FÉVRIER 2013<br /> 21HEURES<br /> Le Gambrinus, 3160 boul. des Forges, Trois-Rivières ; 918-691-3371. Le vagabond céleste accompagné du musicien Benoit Rolland.<br /> www.simongauthier.com<br /> <br /> LE VAGABOND CÉLESTE - SIMON GAUTHIER<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> mardi<br /> 2avril, 20 h 00<br /> <br /> <br /> Pierrot rêve de tout changer; il troque sa maison contre une paire de bottes, pour aller plus loin dans sa vie ! Depuis, il parcourt le Québec. Le rencontrer, c'est recevoir un grand souffle de<br /> poésie qui nous étreint, comme des bras chauds venus nous réconforter durant une nuit d'hiver sans abri ! Un récit émouvant, porteur d'avenir.
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